Portrait sectoriel magasinage et commercialisation des pièces de rechange automobile
L'Autofocus n°61, publié par de l'Observatoire de l'ANFA en novembre 2015, dresse un portrait statistique du secteur relatif au magasinage et à la commercialisation des pièces de rechange automobile (PRA). Cette activité emploie, à elle seule, 21 000 personnes*, soit 5 % des salariés de la branche des services de l’automobile. (*Source : INSEE, RGP 2011).
Les emplois sont répartis principalement dans les concessions VP, VI ou moto, chez les agents et mécaniciens réparateurs automobile (MRA) de taille importante, mais aussi dans les centres auto. Les activités ne sont cependant pas les mêmes. De nouveaux enjeux professionnels apparaissent ; sous l’effet du développement des plateformes et de la rationalisation de cette activité, qui représente un enjeu économique important pour les entreprises de la branche et surtout pour les concessions, ces emplois évoluent : ils deviennent plus spécialisés et digitalisés
Dans une concession, le magasinier travaille dans une zone de stockage et de distribution de pièces, dans laquelle il réceptionne les commandes qui peuvent venir de l’interne (atelier de la concession) ou de l’externe (agent, MRA, concession d’une autre marque, parti culiers …). Il prépare également la livraison et la facturation de la commande. Dans un centre auto, le magasinier ou « conseiller de vente », travaille en « boutique » où il accueille les clients, principalement des particuliers, répond à leur demande, procède à l’encaissement et à la facturation.
Dans cette perspective, la formation tient un rôle important. La filière de formation compte, en effet, un seul diplôme :le CAP Vendeur-magasinier en pièces de rechange et équipements automobiles. En 2015, 432 jeunes préparaient cette formation dans un lycée professionnel et 97 dans un centre de formation d’apprentis (CFA). La branche des services de l’automobile contribue, quant à elle, à former des jeunes dans cette filière grâce aux certificats de qualification professionnelle (CQP), qui comptaient 70 jeunes en 2015.