Contraintes et mise au point des véhicules flex fluel
Les transports représentent l’une des principales sources d’émissions de gaz à effet de serre, dont le CO2. L’utilisation de biocarburants, en substitution partielle aux carburants fossiles, permet d’en limiter les émissions, et de repousser l’épuisement des réserves de pétrole actuellement recensées. L’approche globale, qui considère la génération de CO2 du « puits à la roue », incite à l’incorporation de bioéthanol dans l’essence.
Au-delà d’une dizaine de % d’éthanol dans l’essence, l’adaptation des véhicules actuels est nécessaire pour satisfaire les prestations attendues par le client : ce sont des véhicules dits « flex fuel », capables de s’adapter à des taux variables de mélange de biocarburant et d’essence.
Ces dernières années, le concept s’est développé sur le marché et dans le contexte réglementaire brésiliens.
Aujourd’hui, la mise en place d’un réseau de distribution de E85 (mélange de 85 % d’éthanol et de 15 % d’essence) sur le territoire européen, offre un nouveau challenge technique aux motoristes. Grâce à une approche et des stratégies nouvelles de mise au point, il s’agit de satisfaire les exigences réglementaires européennes et les attentes des clients en matière de prestations et de choix de carburant utilisé, tout en exploitant le potentiel écologique du biocarburant consommé.