Les pratiques de déplacements et leurs évolutions, hier aujourd’hui et demain
Dans l'actualité du débat citoyen, du Grenelle de l’environnement, des prochaines élections municipales, il se dégage un thème qui nous concerne au premier chef : celui du développement durable et plus spécifiquement de la mobilité durable.
L’enjeu est celui du besoin de maîtriser un trop plein de mobilité, notamment automobile, mais l’actualité récente (la « crise des banlieues ») a consacré une autre question : celle de la sous-mobilité comme question sociale.
D’autre part les entreprises opèrent dans un monde plus rapide, aux horizons plus courts, ce qui suppose implicitement (entre autres choses) de la part des actifs, une capacité à se préparer à des déplacements plus diversifiés, à se mouvoir dans un espace de plus en plus distendu, surtout pour les personnes les moins qualifiées dont les emplois potentiels sont de moins en moins dans les centres, et pas toujours aux horaires de fonctionnement des services publics de transport.
Les feux de l’actualité sont utiles, mais hélas très sélectifs, et ils n’épuisent malheureusement pas le sujet. Parler de difficultés de mobilité au quotidien dans une société de mobilité transformée par 40 ans de démocratisation de l’automobile et plusieurs décennies de développement des transports publics peut paraître étrange.
C’est pourquoi il faut d’abord élaborer un cadre de compréhension de la mobilité. C’est le but de ce document.
Dans l'actualité du débat citoyen, du Grenelle de l’environnement, des prochaines élections municipales, il se dégage un thème qui nous concerne au premier chef : celui du développement durable et plus spécifiquement de la mobilité durable.
L’enjeu est celui du besoin de maîtriser un trop plein de mobilité, notamment automobile, mais l’actualité récente (la « crise des banlieues ») a consacré une autre question : celle de la sous-mobilité comme question sociale.
D’autre part les entreprises opèrent dans un monde plus rapide, aux horizons plus courts, ce qui suppose implicitement (entre autres choses) de la part des actifs, une capacité à se préparer à des déplacements plus diversifiés, à se mouvoir dans un espace de plus en plus distendu, surtout pour les personnes les moins qualifiées dont les emplois potentiels sont de moins en moins dans les centres, et pas toujours aux horaires de fonctionnement des services publics de transport.
Les feux de l’actualité sont utiles, mais hélas très sélectifs, et ils n’épuisent malheureusement pas le sujet. Parler de difficultés de mobilité au quotidien dans une société de mobilité transformée par 40 ans de démocratisation de l’automobile et plusieurs décennies de développement des transports publics peut paraître étrange.
C’est pourquoi il faut d’abord élaborer un cadre de compréhension de la mobilité. C’est le but de ce document.